Première raison: Donald Trump domine sur les trois questions qui préoccupent le plus l’électeur américain : l’immigration, l’inflation et la criminalité.
Deuxième raison: les électeurs font davantage confiance à Donald Trump sur les questions de politique étrangère : la guerre en Ukraine, les relations avec la Chine et la guerre entre Israël et le Hamas.
Troisième raison: Donald Trump a réduit l’avance de Kamala Harris parmi les électeurs noirs et latinos, en particulier chez les hommes.
L’ex-président a adopté une stratégie de niche consistant à se positionner sur des sujets spécifiques dans les États clés : pas d’impôt sur les pourboires au Nevada, la fracturation hydraulique en Pennsylvanie ou la sauvegarde des emplois dans l’industrie automobile au Michigan.
Kamala Harris, de son côté, a réussi à faire passer sa cote de popularité de 38 % à 49 % tout en persuadant de nombreux électeurs de voir Trump, et non elle ou Joe Biden, comme le président sortant.
La stratégie de la vice-présidente démocrate a consisté à identifier ses faiblesses et à tenter de les compense en modifiant ses positions, qu’il s’agisse des hommes noirs, de la frontière avec le Mexique et de la santé. Après avoir été critiquée pour avoir évité les interviews, elle les a multiplié. Kamala Harris a considérablement réduit l’avance de Donald Trump sur les questions économiques avec, en particulier, ses propositions d’allègements fiscaux pour les petites et moyennes entreprises.
Peut-être plus important encore, Kamala Harris a convaincu 54 % des électeurs que Donald Trump ferait pression pour et signerait une interdiction nationale de l’avortement, même s’il a dit qu’il ne le ferait pas. Cela a élargi l’avance dont elle bénéficiait déjà parmi les femmes.
L’élection pourrait se jouer sur le vote par correspondance et sur la question de savoir si les républicains, comme en 2022, remportent les sondages mais échouent au décompte final.
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